Le coach
C’est clairement celui qui est le plus dans le « Faire faire ».
Ses clients attendent de lui qu’il les aide à dépasser certaines limites, à régler des problèmes qui sont parfois à la frontière entre le personnel et le professionnel. Ils espèrent également un regain de motivation et une contrainte positive. L’essentiel du savoir-faire du coach : aider à trouver les solutions qui sont en lui.
Les outils du coach sont peu visibles ; ils correspondent essentiellement à son savoir-faire dans l’art d’écouter, de comprendre et de mettre son client durablement en mouvement.
La promesse contractuelle du coach est clairement orientée vers la mise en œuvre des moyens.
Le conseil
Lui aussi excelle dans l’art de mettre ses clients en mouvement.
Mais attention ! Ses clients attendent également du contenu : des solutions innovantes, des préconisations concrètes. Les clients pressent que l’expertise du conseil va l’aider à progresser. D’autant que l’entreprise ou l’organisation à conseiller connaît généralement, à ce moment-là, une situation insatisfaisante pour ses dirigeants.
Les outils du conseil peuvent être très visibles, tant ils lui permettent de transmettre son savoir à ses clients.
La promesse contractuelle du conseil est orientée vers la mise en œuvre de moyens ; les résultats dépendent de la capacité du client à mettre en œuvre les préconisations
Le formateur
Le formateur est moins dans le « faire faire » ; il aide à faire.
Ses clients ont clairement identifié une lacune dans leurs compétences. Ils attendent du formateur qu’il soit capable de leur transmettre son savoir –faire. En plus d’un haut niveau de compétence et de connaissances parfaitement actualisées, les clients attendent donc aussi, c’est une évidence, de fortes qualités pédagogiques. Ils veulent gagner en autonomie et être capables de mener à bien des taches qu’ils ne savent pas réaliser.
Les outils du formateur sont visibles et très formalisés
La promesse contractuelle du formateur est elle aussi orientée vers la mise en œuvre de moyens, même si le transfert de savoir-faire réalisé devrait permettre au client d’accroitre ses performances.
Le cadre externalisé
Cet acteur est clairement positionné sur le « faire ».
Les entreprises qui font appel à un cadre externalisé expriment généralement leurs besoins de manière précise, étant même capables de donner des objectifs concrets à atteindre. Les clients recherchent également une solution plus souple qu’une embauche pour renforcer leur encadrement, d’autant qu’ils n’ont pas besoin de cette ressource à temps plein. Quelques exemples de fonctions ainsi remplies : chef de ventes, directeur administratif et financier, responsable des ressources humaines.
Les outils de production du cadre externalisé ne sont pas nécessairement formalisés et visibles.
En revanche, les outils de reporting revêtent dans cet exercice une grande importance. La promesse contractuelle du cadre externalisé peut s’orienter vers l’atteinte de résultats tans sa mission s’apparente à celle d’un cadre « classique ».
Le maitre d’œuvre
Cet acteur est exclusivement dans le « faire ».
Ses clients lui délèguent une mission précise et ponctuelle. Ils veulent gagner du temps que ce soit en renforçant leurs équipes ou en déléguant une tâche qu’ils ne savent pas réaliser.
Les outils de production du maitre d’œuvre peuvent être formalises et visibles.
Sa promesse peut se concentrer sur l’atteinte de résultats.